256 000 logements, dont 90% de résidence principale. 80% d’appartements, et une part significative de petites surfaces. 2 480 € / m², prix moyen du m² ancien à Toulouse. 259 000 €, prix moyen des maisons anciennes (Toulouse et banlieue).
Sources : INSEE – Notaires de France (derniers chiffres publiés : T2 2013)
Un marché dynamique et encore accessible
Alors que Toulouse est la quatrième ville de France, elle n’occupe “que” la septième place (hors Paris et Ile-de-France) des prix immobiliers. Signe qu’il y fait très bon vivre et que le potentiel y est encore très important. Toulouse est une valeur sûre avec ses 15 000 nouveaux arrivants par an, le pôle aérospatial, le canceropôle, les universités, sa localisation et son climat.
Ce dynamisme économique et la croissance démographique impactent le marché de l’immobilier, qui se traduit par un certain manque de logement et une certaine difficulté à se loger, tant à l’achat qu’en location, même si de nombreux programmes neufs sortent de terre régulièrement.
Toulouse et ses quartiers variés offre de nombreuses possibilités. Au centre, les quartiers historiques, commerçants et animés, et en périphérie, des quartiers typiques, certains aux allures de village, ou des secteurs plus récents liés au développement des transports ou à de grands projets. L’architecture et l’urbanisme peuvent être très différents au sein d’un même quartier.
Ainsi, les prix varient de manière significative et ils se situent en moyenne entre 2000 et 4000 € / m² pour les appartements et les maisons. Les petites surfaces du centre ville et certains biens très recherchés pourront se négocier au dessus de 4000 € / m². Certains quartiers voient leur prix augmenter avec le développement des transports en communs et de nombreux projets dans l’agglomération.
Toulouse n’échappe pas pour autant aux tendances générales du marché immobilier français en 2013 avec un ralentissement du nombre des transactions, et une évolution des prix différentes en fonction des secteurs.
Une analyse sur une période plus longue montre que les prix de l’immobilier ont fortement augmenté dans les grandes villes françaises entre les années 2000 et 2010, les déconnectant ainsi des revenus des ménages qui n’ont pas progressé au même rythme (courbe de Friggit).
A Toulouse, les prix ont ainsi augmenté de 119% entre 2000 et 2010. Ils n’augmentent, sauf exception, plus depuis 5 ans, même si le marché reste relativement dynamique en centre ville et dans certains secteurs en développement.